Ah, l’amour… Les papillons dans le ventre, les promesses d’éternité, les playlists romantiques sur Spotify. Et puis, un jour : les papiers du divorce. Car oui, tous les contes de fées ne finissent pas par un "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants". Certains se terminent plutôt par un "ils vécurent chacun de leur côté et payèrent une pension". Alors, combien de mariages finissent vraiment en divorce ? Accrochez-vous à votre alliance (ou pas), on vous dit tout.
On ne va pas tourner autour du pot : en France, environ 45% des mariages finissent en divorce. C’est énorme, non ? Cela veut dire que quasiment un couple sur deux finit par se dire : "finalement, non merci". Et pourtant, pendant qu'une future mariée choisit sa robe de mariée avec soin, la réalité est souvent différente après l'échange des vœux. Si vous êtes à un mariage ce week-end, amusez-vous à compter les couples dans la salle. Statistiquement, la moitié ne tiendra pas.
Mais attention, ce chiffre n’est pas une malédiction. Ce n’est pas parce qu’on se marie qu’on est condamné à divorcer. C’est juste que, parfois, les gens changent, l’amour s’étiole ou quelqu’un laisse toujours traîner ses chaussettes sales. Bref, la vie quoi.
La vie à deux, c’est comme un abonnement à la salle de sport : sur le papier, c’est beau. Mais dans la vraie vie, ça demande des efforts. Et parfois, on n’a plus l’envie ni la motivation.
Autrefois, on restait marié "pour le meilleur et pour le pire", souvent surtout pour le pire. Aujourd’hui, on ose plus facilement dire stop. Les mentalités ont changé : on valorise le bonheur personnel. Rester dans un couple malheureux juste parce que "ça se fait pas de divorcer", très peu pour nous.
Un point clé : les femmes sont aujourd’hui plus indépendantes financièrement. Ce qui veut dire qu’elles n’ont plus besoin de rester dans un mariage par obligation. Elles peuvent faire le choix de partir si la relation ne leur convient plus. Et franchement, tant mieux.
Entre les applis de rencontre, les jobs à 1000 à l’heure, les attentes toujours plus élevées… la vie moderne ne laisse pas beaucoup de place au couple. On veut tout, tout de suite, y compris une relation parfaite. Mais spoiler : la relation parfaite n’existe pas. Et au lieu de travailler dessus, certains préfèrent passer au "next".
On a tous un pote qui s’est marié à 23 ans, convaincu d’avoir trouvé "la bonne" et qui, en pleine cérémonie, portait même une robe de mariée courte, pensant que c’était un choix moderne. Et aujourd’hui, il vous envoie des stories de ses soirées Tinder. Ce n’est pas un hasard : plus on se marie jeune, plus on a de risques de divorcer.
Se marier trop tôt, c’est un peu comme acheter une maison sans visiter les toilettes. Vous ne savez pas vraiment dans quoi vous vous engagez. Avant 25 ans, on est souvent encore en construction de soi. Et à deux, c’est pas plus simple.
À 30 ans, on connaît mieux ses attentes, ses limites et surtout… ses casseroles. On est plus apte à construire une relation solide, à faire des compromis sans exploser à chaque désaccord sur le choix du film du dimanche soir.
Vous pensiez que les divorces arrivaient après 30 ans de vie commune, quand les enfants sont grands et qu’on n’a plus rien à se dire ? Raté.
Selon les chiffres de l’Insee, la durée moyenne d’un mariage avant divorce est d’environ 13 ans. Ça paraît long ? Pas tant que ça quand on pense qu’on s’était promis "jusqu’à ce que la mort nous sépare", un peu comme lorsqu'on choisit une Robe de Mariée Simple : elle semble parfaite au départ. Finalement, la mort est parfois remplacée par une incompatibilité sur la cuisson des pâtes.
Les premières années sont souvent décisives. C’est là qu’on découvre les vraies habitudes de l’autre : les ronflements, la manie de tout commenter devant la télé, ou encore cette obsession incompréhensible pour le rangement des Tupperwares. Et parfois, ça fait beaucoup.
Parlons franchement : divorcer, ce n’est pas forcément un drame. C’est parfois même la meilleure décision qu’un couple puisse prendre.
Un divorce peut être vécu comme une seconde chance, un nouveau départ. On se retrouve, on respire, on fait enfin de la place sur le canapé. C’est le moment de faire ce voyage en solo, de s’inscrire au cours de poterie ou de ne plus jamais regarder Koh-Lanta si on en a marre.
"On reste ensemble pour les enfants." Oui, mais attention. Des parents malheureux ensemble ne font pas des enfants plus heureux. Parfois, un divorce permet d’instaurer un climat plus sain pour tout le monde. Ce n’est pas la séparation qui fait mal, c’est la guerre froide quotidienne. Comme une robe de mariée champêtre qui semble parfaite en apparence mais qui, au fil du temps, se fait lourde et inconfortable, certaines situations de couple peuvent paraître idéales au départ, mais finissent par devenir un poids insoutenable.
On n’est pas seuls dans le bateau ! La France fait partie des pays où l’on divorce beaucoup, mais d’autres nous battent à plate couture.
Le Portugal, la Belgique ou encore la République tchèque affichent des taux de divorce supérieurs à 60%. Même les États-Unis, longtemps en tête, sont aujourd’hui un peu en recul. Comme quoi, le mythe du rêve américain ne tient pas forcément la route quand on parle de mariage.
Dans d’autres pays, comme l’Italie ou l’Irlande, les taux sont plus bas. Mais cela tient surtout à des facteurs culturels et religieux qui freinent le divorce. Cela ne veut pas dire que les couples sont plus heureux, juste qu’ils divorcent moins facilement.
Les mariages évoluent, les mentalités aussi. Alors, que nous réserve l’avenir côté ruptures officielles ?
On le voit déjà : les gens se marient plus tard, après avoir vécu ensemble, parfois après avoir eu des enfants. Le mariage devient une étape choisie, pas un passage obligé, où des détails comme le choix d’une Robe de Mariée Dentelle symbolisent la personnalisation de cet engagement. Et cela pourrait faire baisser les taux de divorce à long terme.
PACS, concubinage, union libre… aujourd’hui, on a l’embarras du choix. Le mariage n’est plus le seul moyen d’aimer officiellement. Moins de mariages ? Peut-être. Mais aussi, potentiellement, moins de divorces par définition.
Ah, Tinder, Meetic, Bumble… on y cherche l’amour, on y trouve parfois une pizza et une discussion gênante. Et pourtant, ces applis ont un vrai impact sur la vie de couple.
Grâce aux applis, on rencontre des gens qu’on n’aurait jamais croisés dans la vraie vie. C’est magique. Mais ça crée aussi des couples qui n’ont pas toujours le socle solide d’une vraie connaissance mutuelle. Résultat ? Des unions plus instables.
Swipe à droite, à gauche, encore, encore… Et si le prochain profil était encore plus parfait ? Ce réflexe nous pousse à penser qu’il y a toujours mieux ailleurs. Et dans un couple, ce doute peut être destructeur.
Spoiler : il n’existe pas de recette miracle. Mais certains ingrédients semblent bien fonctionner.
Parler. Même quand on n’en a pas envie. Même quand on pense que l’autre "devrait deviner". Non, il ne devine pas. Il faut dire ce qu’on ressent, ce qu’on veut, ce qu’on ne veut plus. Même si c’est pour dire : "arrête de mâcher aussi fort".
Votre partenaire ne sera jamais parfait. Et vous non plus. Apprendre à vivre avec les défauts de l’autre, c’est aussi ça, le véritable amour. (Enfin, sauf si son défaut, c’est de manger les chips bruyamment à 23h. Là, on comprend.) Voir les chiffres sur le divorce ici.
Oui, trois fois oui ! Même si les chiffres peuvent faire peur, le mariage reste un bel engagement. Ce n’est pas une garantie, mais c’est un pari sur l’avenir. Et comme tous les paris, il peut réussir ou non. Ce qui compte, c’est d’oser, de s’aimer sincèrement… et de garder un peu d’humour, même quand ça tangue.
Alors, combien de mariages finissent en divorce ? Environ la moitié. Mais cela signifie aussi qu’il y a une moitié qui tient bon. Et si c’était vous ?