Le mariage, c’est souvent une histoire de cœur, mais parfois aussi… de généalogie. Et dans certains cas, Cupidon vise un peu trop près du cercle familial. Oui, on parle bien ici du mariage entre cousins. Sujet qui intrigue, qui dérange, qui fait grincer des dents… et qui mérite qu’on en parle, sans tabou mais avec un peu de recul (et de rigolade).
Alors, pourquoi est-ce qu’on interdit ou déconseille de se marier avec son cousin ou sa cousine ? Est-ce une question de morale, de génétique, ou juste parce que ça ferait des réunions de famille un peu trop bizarres ? Spoiler alert : c’est un peu tout ça à la fois.
Plongeons sans plus attendre dans cette question qui mêle amour, ADN, et conventions sociales.
Commençons par le plus simple : le cadre légal. Parce que si on veut savoir ce qui est interdit, il faut bien commencer par là, non ?
En France, contrairement à ce que beaucoup croient, le mariage entre cousins n’est pas interdit. Oui, vous avez bien lu. Il est légalement autorisé d’épouser son cousin germain ou sa cousine germaine. Alors pourquoi tant de mystère, de jugements, et cette impression de faire quelque chose d’interdit, comme si une robe de mariée n’était réservée qu’à des unions jugées 'normales' ?
Tout simplement parce que même si la loi ne s’y oppose pas frontalement, la société, elle, a son mot à dire. Et les mentalités, parfois, sont plus rigides que les textes officiels.
Le Code civil français interdit certains mariages entre proches, notamment :
Entre frères et sœurs
Entre parents et enfants (ouf…)
Entre oncles/tantes et nièces/neveux (sauf dérogation présidentielle)
Mais pour les cousins germains ? Rien. Nada. Le texte est silencieux. Donc c’est oui, si vous y tenez vraiment.
Ah, là ça devient folklorique. Certains pays interdisent complètement le mariage entre cousins (comme la Chine ou la Corée du Sud), d’autres l’autorisent sans sourciller (le Royaume-Uni, une bonne partie du Moyen-Orient), et d’autres encore le permettent… à condition de passer un examen médical (comme en Iran ou en Tunisie).
Bref, c’est comme les règles de Uno : tout le monde joue différemment selon la maison.
Bon, la loi est souple. Mais alors qu’est-ce qui cloche, concrètement, avec le mariage entre cousins ? Pourquoi est-ce qu’on nous regarde bizarrement quand on dit qu’on trouve sa cousine mignonne, comme si on était en train de choisir une Robe de Mariée Bohème dans une boutique de créateurs peu conventionnels ?
La réponse tient en un mot qui fait peur (mais on va le démystifier tout de suite) : la génétique. Ou plus exactement, le risque de maladies héréditaires.
Oui, désolé, on sort les gènes.
Quand deux personnes très proches génétiquement ont un enfant ensemble, le risque que cet enfant hérite de maladies génétiques récessives augmente. C’est un peu comme jouer à la roulette russe avec des gènes : on peut très bien s’en sortir… ou pas.
Et devinez quoi ? Les cousins partagent en moyenne 12,5 % de leur ADN. Ce n’est pas énorme, mais ce n’est pas rien non plus.
Donc, le risque augmente, certes, mais pas de manière dramatique non plus. Certains chercheurs estiment qu’il passe d’environ 2 à 3 % de risque de malformation à 4 à 6 % pour les unions entre cousins germains. Ce n’est pas le double, mais c’est assez pour faire tiquer les médecins.
C’est souvent l’argument massue dans ce débat : “Mais pensez aux enfants !” Et forcément, ça fait mouche. Parce qu’on veut tous ce qu’il y a de mieux pour nos futures progénitures, un peu comme on rêve tous de la Robe de Mariée Princesse parfaite pour le grand jour, n’est-ce pas ?
Alors mettons cartes sur table : est-ce qu’un couple de cousins a plus de chances d’avoir un enfant malade ? La réponse est : oui, mais pas forcément.
Il existe des maladies qu’on appelle récessives. Pour que l’enfant les développe, il faut que les deux parents soient porteurs du même gène défectueux. Et ça, c’est beaucoup plus probable quand on est de la même famille.
C’est un peu comme si les deux parents mettaient une bille dans un chapeau, et que si deux billes rouges sortaient, boum : maladie génétique. Avec un inconnu, on a peu de chances d’avoir tous les deux une bille rouge. Avec un cousin, c’est un peu plus probable.
Mais encore une fois, ce n’est pas une fatalité. Il existe des tests génétiques, des bilans de santé, et pas mal de précautions à prendre.
Au-delà de la science, il y a un autre facteur très puissant dans cette histoire : la culture. Parce que même si la loi est permissive, les traditions familiales et les normes sociales, comme celles qui dictent ce qu'une 'Robe de Mariée Sirène' représente dans certains contextes, restent souvent très fermées sur le sujet.
Dans l’inconscient collectif, se marier avec son cousin, c’est un peu comme tricher au Monopoly : ce n’est pas forcément interdit, mais tout le monde vous juge.
Avouez-le : si quelqu’un vous dit “je sors avec ma cousine”, vous avez immédiatement un petit bug dans le cerveau. C’est humain. On a été conditionnés à penser que la famille, c’est sacré, et que mélanger les rôles, ce n’est pas bien.
Du coup, beaucoup de gens n’osent pas officialiser ce type de relation, même si elle est parfaitement légale. Et c’est bien là le problème : le regard des autres peut être plus dur que la réalité biologique ou juridique.
Dans certaines cultures, le mariage entre cousins est non seulement toléré, mais parfois encouragé. Pourquoi ? Parce que ça permet de conserver les biens dans la famille, de renforcer les liens de clan, ou tout simplement parce que c’est “comme ça depuis toujours”.
Mais dans d’autres pays (comme en France ou en Europe de l’Ouest), on préfère que l’amour aille chercher ailleurs, loin de l’arbre généalogique.
Petite pause people : saviez-vous que Charles Darwin, le monsieur de l’évolution, était marié à sa cousine Emma ? Ironique, non ? Lui qui a passé sa vie à étudier la sélection naturelle…
Et il n’est pas le seul. Dans le passé, beaucoup de familles royales se mariaient entre cousins pour conserver le pouvoir. Et on connaît tous les résultats pas toujours glorieux (coucou les Habsbourg), un peu comme si l'on choisissait une robe de mariée courte, pensant que ça suffira, mais sans vraiment réfléchir aux conséquences.
Mais bon, si ça se faisait à Versailles, ça veut dire que ce n’était pas si scandaleux que ça, non ?
Jusqu’au XIXe siècle, le mariage entre cousins était très commun. Les gens vivaient dans des villages, les moyens de transport étaient limités, et les mariages étaient souvent arrangés. Bref, c’était pratique.
Ce n’est qu’avec l’urbanisation, la mobilité, et un certain romantisme moderne, qu’on a commencé à voir ce genre d’unions comme “bizarres”.
Après tout ça, vous vous demandez sûrement : “Mais alors, est-ce que je peux me marier avec mon cousin sans déclencher la fin du monde ?”
La réponse est simple : oui, vous pouvez. Mais ce n’est pas recommandé. Pas à cause de la loi. Pas uniquement à cause des gènes. Mais surtout parce que ça peut rendre les choses très, très compliquées, socialement et médicalement.
Le mariage entre cousins germains est autorisé en France
Le risque de maladies génétiques existe, mais reste modéré
Le jugement social est souvent le frein principal
Des tests médicaux peuvent aider à évaluer les risques
Alors si vous avez des sentiments pour votre cousin ou cousine, respirez un grand coup, faites un bilan de santé, et préparez-vous à quelques dîners de famille un peu tendus. Lien vers un article pertinent.
Le mariage entre cousins, c’est un peu comme les pizzas à l’ananas : certains trouvent ça normal, d’autres trouvent ça impensable. Ce qui est sûr, c’est que c’est un sujet qui ne laisse personne indifférent.
Mais comme pour tout dans la vie, le plus important, c’est de faire un choix éclairé. L’amour, ce n’est pas toujours simple. Mais avec un peu de bon sens, de discussion (et éventuellement un test ADN), on peut éviter bien des mauvaises surprises.
Et si vraiment, votre moitié se trouve être votre cousin… eh bien, vous savez maintenant ce que ça implique.